Après la tempête provoquée par la ministre de l’enseignement supérieur, Frédérique Vidal, les troupes du président se sont succédé dans les médias pour étaler leurs désaccords.
« Marginal » ou « indubitable » ? Le gouvernement semble avoir perdu sa boussole pour qualifier l’« islamo-gauchisme », phénomène dont la ministre de l’enseignement supérieur, Frédérique Vidal, estime qu’il « gangrène » l’université.
Durant tout le week-end, les troupes d’Emmanuel Macron se sont succédé dans les médias pour étaler leurs désaccords, un classique au sein de l’exécutif quand arrivent les questions de laïcité ou d’identité. « Si phénomène il y a, il est extrêmement marginal, a ainsi évacué, dimanche 21 février, sur RTL, le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal. La priorité aujourd’hui pour le gouvernement c’est d’aider les étudiants à traverser cette crise [due au Covid-19]. » La veille, pourtant, sur BFM-TV, son collègue ministre de l’éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, qualifiait l’« islamo-gauchisme » de « fait social indubitable ». « Ce serait vraiment ne pas regarder la vérité en face que de ne pas voir que l’université, les services publics, des associations sont touchés par l’islamisme aidé parfois par les gauchistes », a appuyé pour sa part le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, dimanche sur Radio J.
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