Pour avoir enseigné à ses élèves ce qu’est la liberté d’expression, un professeur d’un lycée de Conflans-Sainte-Honorine et d’Eragny dans les Yvelines, a été décapité par un musulman radical, alors qu’il avait eu la faiblesse, le respect, de proposer aux élèves que cela choquerait de quitter la classe avant qu’il présente une représentation du prophète Mahomet. Ce fut là sa seule erreur, peut-être sa faute. Mais ce n’est pas celle qui lui coûta la vie.
Le crime est horrible. Un fantassin de la République, un enseignant, vient de tomber ! Une odieuse première ! On comprend qu’Emmanuel Macron se soit présenté devant le lycée, si ému, même gêné, marqué, regard figé, appelant la nation à « faire bloc face à l’odieux crime islamiste ». Faire bloc, certes, mais dans quel but ?
Le possible Tchétchène qui a décapité le professeur qui donnait des cours de civisme a certes tenu l’arme du crime. Pour égorger et couper en deux un homme au couteau, il faut une dose de haine incommensurable, que certains experts-psychiatres judiciaires et certains juges auront peut-être comme idée de considérer comme une altération du discernement valant exonération de responsabilité pénale. Au moins, cet individu a été abattu. Il avait 18 ans, n’était pas fiché S, n’a pas fait le djihad en Syrie ou en Irak selon plusieurs sources.
Mais est-ce lui seul qui a tué notre professeur ? …
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